La Route de la Mort est un drôle de nom pour un coup de cœur me direz vous… Je vous l’accorde, cela peut paraître surprenant !
La Cumbre, 4 700 m d’altitude, est un col près de La Paz. Et Coroico, qu’y a t-il derrière ce nom à connotation française ? Rien de spécial en réalité. En revanche la route pour s’y rendre est exceptionnelle.
La Route de la Mort, une route devenue mythique
C’est l’une des plus jolies routes du monde. Elle démarre dans les neiges éternelles des sommets andins, à La Cumbre, serpente dans une végétation verte prise dans la brume, avant de descendre dans la forêt amazonienne, chaude et humide, jusqu’à Coroico. Au fil de la route surgissent des croix blanches, des pierres tombales envahies par les fleurs, tandis que reposent dans le ravin, des épaves de véhicules rouillés…
La Route de la Mort était le passage obligé entre la capitale la plus haute du monde, La Paz, et la région agricole des Yungas, beaucoup moins élevée en altitude que La Paz et où sont cultivés les fruits et légumes, d’où un trafic intense de camions et autres véhicules.
Cette route commerciale a été classée officiellement route la plus périlleuse du monde car elle a été construite à flanc de montagne et ne mesure pas plus de 3,2 mètres de large, suffisamment pour un véhicule mais pas assez pour une route en double sens. En moyenne 26 véhicules par an basculent dans le ravin. Un parcours semé d’épingles à cheveux en bordure de falaises, ce chemin dans les Andes boliviennes n’a aucun revêtement et pas la moindre barrière de sécurité.
Depuis pas mal d’années, la Route de la Mort n’est plus aujourd’hui utilisée que par les cyclistes et autres amateurs de sensations fortes. Mais certains bus et véhicules continuent de l’emprunter.
Après ce charmant voyage, une bonne bière s’impose, elle vous aidera à vous remettre de vos émotions, je vous l’assure…